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Pont de Lecques construit en 1886

Photo Yves BEZ 1956

Au pied du château, il y eut jusqu’en 1886, pour traverser le fleuve (Vidourle) un gué.

Avec la construction du chemin de fer, on jugea indispensable de construire un pont et une route pour permettre aux habitants des localités situées sur la rive droite de Lecques, saint-clément,  Gailhan et Carnas, d’accéder à la ligne ferroviaire.

Extrait Bibliographie 

"Le Vidourle ses villes, ses moulins et ses ponts de Marthe Moreau"

Un projet de pont submersible sur le chemin d’intérêt commun de saint-Clément à Fontanes (D164), fut déposé, en 1884, par les agents Voyers.

D’abord approuvé par le préfet, il fut abandonné en faveur d’un pont métallique insubmersible de grande portée auquel était favorable le ministre de l’intérieur, mais la dépense eut été le double, aussi y renonça-t-on.

Le pont de Sardan (XIVe siècle) fut pris comme modèle. L’adjudicataire fut Fréderic Compan, de Clarensac.

 

Le pont de Lecques fut terminé au début de l’année 1886, il avait coûté 39 642 francs.

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Vidourle, mis à sec, une épidémie de fièvre typhoïde se déclara, que l’on attribua aux (miasmes) qui se dégagèrent de la vase.

 

Dans les années 1930 une famille de saint-Clément en voiture manqua la route ils se noyèrent le père la mère la fille et le gendre.

Ce pont, la route et la voie du chemin de fer ont permis un développement du vignoble car il n y avait pas de moyen de transport hors de la région pour vendre les vins. On le distillait pour avoir moins de volume, cet alcool était appelé fine Languedoc.

Suite à la destruction du vignoble par le phylloxéra l’état a ouvert des grands travaux pour venir en aide aux populations en grande difficultés, d’ou la construction de la ligne de chemin de fer Nîmes le Vigan.

Conséquence de la construction du pont de Lecques.

Au premier plan on aperçoit le chemin qui va à Lecques et à gauche on aperçoit la construction de la nouvelle route de Lecques à Fontanes, le pont n’est pas encore construit ainsi que les escaliers.

Petite Vidourlade

Suite à la construction du pont et de la route, ils avaient coupé l’accès à l’eau pour les habitants de Lecques. Il ne restait que le puits communal, qui se trouvait entre la maison de Fabre/Trouillas et Francis MELLAREDE (à moins de 100 mètres de 3 écuries et d’un cimetière situé au petit parc).

l’accès à l’eau du château se faisait par une poterne qui débouchait sur une arrête rocheuse qui descendait jusqu'au Vidourle. Entre la maison de Cambacérès et l’église, il y avait un cheminement (ainsi qu’aux escalier qui n’existaient pas encore et la route qui coupait l’accès au Vidourle).

Pour compenser cela, ils avaient construit un puits sous la route, perpendiculairement à l’église, et mis en place un système de pompe avec des leviers actionnée par une roue à main, accolée à l’église pour monter l’eau jusqu’à la place.

Suite à cette installation la comtesse De Vignolle propriétaire du château et épouse du marquis D‘aubais avait intenté un  procès à la commune pour risque de fragilisation de sa propriété "ayant gagné son procès, pour consolider le tout, ils lui ont construit la petite plate-forme située derrière l’église".

Dans les années 1952, sur cette plate-forme avaient été édifiées les douches communales sous la mandature de Louis Durand, dés que les éoliennes ont été fonctionnelles (dont une installée derrière la guinguette est actuellement toujours visible).

Quand l’électricité est arrivé dans le village en 1922, on a installé des moteurs électriques. L’eau n’était pas distribuée dans les maisons et l’alimentation se faisait par des fontaines avec des abreuvoirs pour les animaux et des gabarits pour remplir les appareils de sulfatages.

Sentier sous l’église qui servait à descendre au Vidourle pour chercher de l’eau

Dans le fond (au centre) on aperçoit une roue qui entraînait un système de levier pour actionner une pompe située à l’intérieur du puits sous la route, alimentée par le Vidourle, elle aspirait et refoulait l'eau jusqu'à la place. Au centre on aperçoit un enfant avec son père qui était le grand père de Laurent Boissier et qui nous permet de dater cette époque à  l'an 1912/1913. Au premier plan on aperçoit une fontaine qui  coule pour la première fois.

L’eau arrive dans le village, certainement par éolienne, l’électrification du village n’a eu lieu quand 1920/1922.

L'inauguration de cet aménagement est d’une importance primordiale pour notre village, qui rentre vraiment dans le 20°siècle.

Le puits sous la route

Trappe de visite

Ancien réservoir transformé (en 1960) en local technique de la commune. 

Sur le faitage à gauche on aperçoit encore la trappe de visite

Abreuvoir, en occitan "piaolo" prononcé "pile"

Moulin à vent (éolienne)

Le puits communal

Image du socle de l’éolienne qui a été tronquée pour être électrifiée. On aperçoit un câble qui pend, le coffret pour le compteur. En haut, les godets en céramique pour accrocher les câbles électriques et le mécanisme pour remonter les moteurs (électriques) en cas d’inondation. Cette installation a été remplacée en 1960 par 2 pompes immergées dans le puits qui ont été désaffectées en 2009 suite à l’adhésion au syndicat de Crespian.  (SIAEP)

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