Quatrième destruction, du château, suite aux noyés du Rhône 1792.

 

 

En février et mars 1792 des troubles éclatent dans les états d’Avignon et du comtat Venaissin qui depuis le 14 septembre 1792 sont  Français.

Le 10 mars, le directoire du département du Gard, invite les districts de Sommières à leur fournir un certain nombre de gardes nationaux, celui  de Sommières doit  recruter 350 hommes les volontaires affluents avec enthousiasme.

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Les naufragés de Villeneuve.

Des le 11 mars ils se mettent en route pour Villeneuve les Avignon. Le 24 mars ils reçoivent l’ordre de se rendre à Tarascon  e t à Arles, ils manifestent  le désir d’y aller par la voie fluviale.

 Le 25 mars la troupe se rend sur le bord du Rhône pour embarquer. Au lieu de deux bateaux prévus, il n’y en a qu’un seul et quatre hommes d’équipages  au lieu de dix. Malgré ce, les trois compagnies s’embarques, un demi-quart d’heure après à cent toises à peine du port, il y a un grand craquement, le bateau lourdement chargé, s’entrouvre et coule aussitôt;  Malgré les secours, on dénombre soixante neuf victimes donc vingt deux de Sommières et un de Lecques (Jean Martin).

Le 27 mars arrive une lettre par laquelle on publie que des traitres ont ouvert une barque et fait perdre la vie à un grand nombre de gardes nationaux.

Cela sert en partie de prétexte aux nombreuses exactions qui s’en suivent.

Le 1 avril 1792 une troupe que l’on a évalue à 500 ou 600 hommes détruisent les châteaux et les gros mas des alentours de Sommières.

le 2 avril, malgré l’intervention de la municipalité, entre 6 heures et 7 heures du soir, c’est au tour du château de Lecques d’être incendié. Bibliographie (archive familiale et Sommières et son histoire n°17)

Suite à la catastrophe des naufragés de Villeneuve du 25 mars 1792, pour la 1er fois, une loi a été voté pour  indemnisées les victimes (loi qui est toujours en vigueur).

 

Loi du 19 juin 1792 publiée le 29 juin 1792 le décret d’application parut le 30 juillet 1793.

Copie du district de Sommières  demandant la liste des volontaires et copie de la dernière lettre de Jean Martin a ses parents, du 10 mars 1792.