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Première mention de lecques en l'an 834

 

Trouvée dans le dictionnaire du diocèse de Nîmes de l’abbé Goiffon qui mentionne, Leques. villa. Licas. en l’an 834 (cartul.de n.D de Nîmes, ch-1-12).

Les  Romains ou Gallo-Romains une villa est une exploitation agricole. Qui se sont édifié en forteresse pour se défendre contre l’insécurité qui régna à une certaine époque. Les quelques lignes qui nous restent de cet acte nous apprennent que c’était une vente faite par l’évêque au seigneur nommé Naton, les biens donnés en échange par Naton ayant été reconnus d’une valeur trop inégale, l’évêque demande et obtient l’annulation de cet échange. Cet acte a été passe sous le règne de Louis premier, rois des Francs fils de Charlemagne dit Louis le pieux ou le débonnaire, qui a régné de 814 à la mort de Charlemagne jusqu’en 840 à la date de son décès (de Louis 1er). Donc l’an 834 correspond bien à La date du document.

Leques rentre dans la dépendance de Sauve 1109.

Les  grands seigneurs  cherchent à  mettre  l’église de leur coté et choisissent l’évêque dans leur parenté. Les affaires de la foi passent après les affaires de famille et ces étranges évêques n’hésitent  pas à vendre des dignités et des domaines ecclésiastiques. Lecques rentre dans la seigneurie de Sauve vers 1109 mais l’évêque de Nîmes, reste son suzerain et Bernard III de Sauve rend hommage à L’évêque.

Monnaie satrape de sauve.jpg

Bernard VI  Rend hommage à Aldebert évêque de Nîmes en 1174. En 1029 au décès de Bernard d’Anduze et de Sauve, sa veuve Garsinde fille ou sœur de Guillaume de Saint Gilles comte de Toulouse, fonda  le monastère de Saint Pierre de Sauve avec Bernard son fils. Dans la liste des seigneurs qui assistent à cet événement, il y a Guillaume, comte de Toulouse, Bernard Aton vicomte de Nîmes, Bermond de Sommières et Framald de Leques.

Louis IX roi de France (Saint louis) confisque au Marquis de Sauve, ses villes et ses châteaux.

 

Sauve, Ales, Anduze, Sommières (Roque haute commune de Puech-Redon), pour avoir pris fait et cause pour Raimond 7 de saint Gilles Comte de Toulouse.

 

En 1269 la baronnie de Leques Gailhan  passe aux mains du roi Louis IX, qui la revend le 2 janvier 1286 à Jacques de Leques .

Liste des Barons successifs, Pierre de Leques, Raimond de Leques, Catherine Gaujac et son époux Guillaume de Villeneuve, Jeanne de Villeneuve, Michel Dufaux qui la cède à Antoine Duplex le 23 février 1572. La commune de Sardan n’était qu’un hameau de Gailhan qui n'a été érigé en commune civile indépendante qu’à la révolution de 1790,

bibliographie (SARDAN, SAINT-CLÉMENT, et  GAILHAN trois villages de la Vidourlenque)

Première destruction du village : 1393

Lecques est le château, le village est la paroisse de saint Etienne, qui comprend, le futur village de Lecques Gailhan, et Sardan. La révolution de 1789 a supprimé le mot paroisse et mis en place les villages.

Prieuré (communauté de personnes) qui comprend de 5 à 10 moines.  Cure de Saint-Etienne (dictionnaire topographique du département du Gard).

En 1393, il ne reste que 3 feux de 12 à 15 habitants. Sur le parvis de l’église, la famille Planiol (les anciens propriétaires) a trouvé un fer de lance, ce qui prouve qu’il y a eu combat.

A l’époque: guerre de 100 ans, la peste noire, les grandes compagnies, qui arrivent par la vallée du Rhone, les inondations et le grand froid (vu sur l’histoire de Nîmes).

Les derniers survivants se sont réfugiés au château de Lecques et abandonne la paroisse de Saint-Etienne dont il ne reste que l’ancienne église, le prieuré est entièrement détruit, ainsi que la cure.

Ne subsistent que les pierres des toitures qui bordent les champs pour retenir la terre ou borner les limites (source Missongé Lalande Laclaud): les anciens les appelaient des "cagnas".

L’ancienne église romane, appelée encore aujourd’hui "Gleisasse" était  assez éloignée du village en 1652,  elle était  entière et d’une magnifique construction entouré d'un cimetière. Or le 31 mai 1664, 12 ans plus tard, il y a eu une visite des délégués de Monseigneur Cohon qui ne trouvent qu'une église abandonnée servant de bergerie.

Les visites épiscopales se succèdent:

-21 mai 1674,  Mgr Seguier

-29 mai 1694, Mgr Fléchier

-15 mai 1766, Mgr Bec-de-Lièvre, lequel consentit à ce que la communauté vendit les pierres de l’ancienne église ou s’en défit, dans l’état actuel, pour que sans dépense on put se procurer un cimetière. Les édifices religieux de cette époque n'ont pas de charpentes, mais des arcs parallèles bâtis très rapprochés avec un dallage pour couverture, comme les constructions d’églises romanes. Certaines étaient recouvertes de tuiles romanes par dessus le dallage.

Je ne pense pas que ce soit Abdias qui a détruit l’église de la Gleisace pour la raison suivante : il est décédé en 1622, alors qu’en 1652   le représentant de l’évêque trouve une église entière et d’une magnifique construction, entouré d’un cimetière.

Reste des ruines de l'ancienne église de Saint-Étienne de Lecques. la direction des affaires culturelles se sont déplacées trois fois, leurs conclusions, et qu’ils ne pouvaient rien sauver

Arc Pierre.jpg

Arc en pierre du 11ème siècle

Il n'y a pas de charpente, juste des arcs en pierres sur lesquels ont posent des pierres de tailles par dessus la pause de tuile romane

Restes des toitures des bâtiments religieux qui servent de limite entre différent propriétaire

Restes des toitures Qui servent à soutenir la terre

   Construction des arcs et poses des pierres de la toiture de la reconstruction   

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