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Le Temple

Séance du conseil municipal du 02/11/1852, réuni en session ordinaire dans le lieu habituel de ses séances sous la présidence de Monsieur Brouve Jacques Alexandre "le maire", accepte une parcelle de terrain de Jean Boissier d’une contenance de 250 m2 pour la construction du temple.

Séance du 07/02/1864 le conseil municipal renforcé par les propriétaires les plus imposés de la commune, après avoir examiné les plans et devis dressés par Monsieur Coulet (agent Voyer à Sommières) qui évalue la dépense à 4000 frs,

Vu la souscription faite par les protestants de la commune de Lecques s’élevant à 1700 frs, considérant que le déficit à combler est de 2300 frs.

Délibère:

1°) sont approuvés les plans et devis de la construction d’un temple, dressés par Monsieur Coulet dont la dépense est évaluée à 4000 frs.

2°) une imposition extraordinaire de 0,20 frs sur le principal des 4 contributions directes est votée pour les exercices 1865 et 1866 au profit de ladite construction devant produire 700 frs.

3°) un secours de 1600 frs est sollicité sur les fonds de l’état pour assurer le complément de voies et  moyens.

4°) Monsieur le Préfet est prié de donner une suite utile au présent  projet.

- Je n’ai pas retrouvé si le Préfet avait donné suite à cette demande, mais certainement car ils ont trouvés les sommes voulues pour le terminer.

Un Temple n’est pas un lieu consacré, mais un symbole du Christianisme, de la liberté d’expressions, liberté de tolérance, liberté de conscience qui ont été le commencement de la fin du pouvoir absolue, qui ont amené la démocratie, la république et la réforme qui est toujours en cours.

En 1905 suite à la loi Combe séparant  les églises de l’état,  les édifices cultuels revenaient aux communes,  l’intérieur restant aux églises et l’entretien des constructions à la charges des communes et il n’y a que le conseil d’état qui peut autorisé la désaffectation d’un édifice cultuel.

Suite à cette disposition la commune a récupéré le terrain de la partie gauche du temple qui  a permis d’agrandir la cour de l’école qui n’était que la largeur du prés-haut.

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