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Vidourle

 

Le village de Lecques n’est touché que partiellement par les Vidourlades, par contre, une partie de la zone viticole est plus concernée, surtout depuis que l’on a changé la façon culturale de la vigne avec l’abandon de la taille en gobelet pour la remplacer par le cordon de Royat ou le cordon de Guillot qui à cause de leurs fils de fer font des barrages en accrochant des branchages qui arrachent des rangées de vignes entières.

Différents étiages des crues du Vidourle: 2002, 1958, 1933

Quiquillan au clairette a l’embranchement du commencement du chemin qui monte a la nouvelle station d’épuration

Pour un débit en été de 3 mètres cubes par secondes ou rien du tout

Et peut atteindre pour un épisode cévenol 2700 mètres cubes par secondes.

Vidourle prend sa source sur la commune de Saint- Roman de Codière et se jette dans l’étang du Repausset à 76 kilomètres. 

Au vingtième siècles 3 crues majeures 1907, 1933,1958 et en 2002

Ce fleuve, les riverains le nomment Vidourle et non le vidourle.

 

La principale source de ce fleuve est la fontaine "de Sauve" qui sort à gros bouillons de l’antre au pied de sa montagne.

Peut-être l’appelait on en celtique FYNN-TWLl (prononcer vintoul)  c'est-à-dire "la source de l’antre", c’est de là que les Romains auront fait successivement, vnitullus, vinturlus, et virtuslus.

Il est à peu prés acquis que son nom gaulois était vitoursulus, et que la latinisation a donné virtulus pour arriver à Vidourle au cours des siècles.

Bibliographie. Dictionnaire topographique du département du Gard  de Eugène  Germer Durand

 

Sauve au temps des chandelles chronique du temps passé 1870-1920 Jacques Puech.

Sauve antique et curieuse cité Jean Germain.

Deux récits un sur Lecques et l’autre sur Sauve.

L’an 1858, le 17 septembre à 11 heures du matin, le Vidourle grossit tellement qu’il vint comme jamais de la vie nous ne l’avions vu.

La nommée "Compane" est restée au moins 5 heures sur un arbre qu’on la croyait morte, mais part bonheur les eaux se retirèrent et on alla la chercher.

Source du livre de compte de Boissier arrière-grand-père Simone Rozier

Récit dramatique de la Vidourlade du mardi 26 septembre 1933 à Sauve.

Est certainement, ou du moins de mémoire d'hommes,

la Vidourlade la plus meurtrière.

 

Vidourlade arrivée de nuit, les habitants ont été piégés dans leurs maisons. Nuit d’horreur pour plusieurs famille de Sauve. Dans la nuit du 26 septembre, il devait être environ minuit quand le père fut réveillé par une impression d’être sur un bateau, en essayant d’éclairer une lampe, avec effroi, il plonge sa main dans l’eau , il réveille sa femme, il saute du lit avec de l’eau jusqu’à la ceinture, il prend son enfant, et tous les trois, grâce à une échelle qui, par hasard se trouvait là, gagnent le toit. Étroitement serrés l’un contre l’autre, dans le vent, la pluie qui faisait rage, trempés jusqu’aux os, l’eau arrivait jusqu’au génoise, ils s’attendaient à voir la toiture se disloquée d’une minute à l’autre.

Voilà ! cette nuit d’horreur qui pour cette famille a eu une fin heureuse mais d’autre non pas eu cette chance.

Madame Passet une laitière est descendue détacher ses vaches pour les mettre à l’abri, depuis ont ne la plus revue; on retrouvera son corps quelques jours plus tard à Vic-le Fesc .

le fils de monsieur Magister âgé de 7 ans ainsi que les jumelles Meilhac noyées dans leur maison, la famille Meilhac était meunier.

Panorama, début d'une vidourlade (pont de Lecques).

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