







Baptême de la rue du 26 août 1944 qui a eu lieu le 05 Novembre 1995,
En partant de la gauche la troisième personnes (veste blanche)
Mr Marc BRUNEL (dit César) est le dernier des otages encore en vie (2017)
Le commencement de la fin du cauchemar la débâcle
récupérait dans les vignes
Trophée de guerre certainement le dernier témoignage de cette journée du 26 aout 1944
Bibliographie Aimé Vielzeuf les bandits
Les maquisards découvrent de nombreux allemands qui lèvent les bras (en les voyant) pour se rendre, notamment l’officier commandant la colonne. Alors commence la capture des prisonniers qui dura quelques jours encore car certains sont dispersés dans les bois avec leurs armes en quantités énormes. les Allemands ont seulement brûlés leur drapeau entre Salinelles et Lecques, toutes sortes de véhicules criblés d’éclats qui sont inutilisables jonchaient sur la départementale "D178".
De nombreux chevaux éventrés sont enterrés au plus vite dans les trous des bombes, car il faisait très chaud. les Allemands ont une vingtaine de morts, les habitants de Lecques et de Salinelles les ensevelissent dans leurs cimetières. Le dimanche 27 août de nouveaux allemands sont fait prisonniers dans les vignes, les bois, dans le triangle, Salinelles, Lecques, Pondres et Prime-Combe. le dimanche soir ils sont 825 prisonniers, qui sont cantonnés dans la cour du collège de Sommières, Madame Tallavas la directrice ne sait comment les nourrir, depuis plusieurs jours le ravitaillement est désorganisé et tout le midi connait la disette. Pendant le bombardement la population avaient fuit pour se mettre à l’abri, d’où des anecdotes cocasses maintenant, mais tragiques à l’époque. La famille Fabre part en vitesse pour Gailhan, cache son jambon, lorsqu’ils reviennent ils ne le retrouvent plus, il commence à dire "on me la volé!" mais le fin mot de l’histoire c’est qu’il ne se rappelait plus ou il l’avait caché. Francis Mellarede venait d’amener le fumier de son écurie (à coté du commutateur de France télécom actuellement), arrivant devant Jalabert il rencontre Raimond Valat qui lui dit "ne reste pas là, viens avec moi te cacher", ils partent vers les bois de la Bartasse et en chemin ils rencontrent madame Jaoul, ils partent tous les trois ensembles et ils se glissent dans un gros roncier sous le mazet de Salans, à cette époque c’était le jardin de Françis Mellaréde, d’où ils sont restés toute l’après midi dans ce roncier.
Certains étaient dans les bois de la Bartasse, dans des taillis, mais de l’autre coté ils entendaient les Allemands parler. Après que le gros de l’orage eu passé, les Allemands avaient intercepté Max Vidal à qui, il faisait publier que les habitants restent chez eux. A ce moment la son beau-père sort dans la rue et voie son gendre entre deux Allemands, la panique le prend et il passe au travers d'un petit trou (qu’après l’événement on se pose toujours la question " comment il a pu passer par là ? "
Voilà! la journée du 26 aout 1944 de Lecques.
Source aimé-Viezeuf madame Talavas et mémoire du village commandant Gervais de Quissac

Alexandre Fermaud a été tué à Renne le 17 juin 1940, un jeune originaire et né à Lecques.
Octave Camplan a été blessé à Lasalle le 23 avril 1944 et mort sous le bombardement de l’hôpital de Nîmes le 27 mai 1944. Cousin de Maurice Durand (une rue de Nîmes porte son nom).
Comme prisonniers il y a eu François Jeanjean, François Boissier, René Valat, Louis Verrun, René Planiol, Alfred masse, André Salans,
Jean Salans et Germain Rouget. Franc Sujol était le régisseur de madame Baubau, fait prisonnier il s’évada.
Le 8 mai 1945, la fin de la guerre a été proclamé, les hommes du village ont sonné le tocsin sans interruption jusqu'à ce que la corde casse, de 10 heures du matin à 17 heures du soir.
En 1945, les prisonniers rentraient, " pas tous en mêmes temps", des qu’un captif rentrait le maire faisait publier « un tel est rentré ce soir vin d’honneur» et chacun montaient à la cave coopérative avec sa Carthagène, le seul local susceptible de recevoir un public nombreux.
Pour nous enfants c' était la fête!
Cette fête où nous nous chargions d’évacuer dans les oliviers de Verrun, avec une brouette, certains ouvriers agricole qui avaient "trop fais honneurs" aux boissons alcoolisées.

11 novembre 1944 les enfants de l’école
11 novembre 1944
Premier 11 novembre dont je me souviens est celui de 1944 sous la Présidence "Elie Boudoussier" Président de la délégation spéciale de la commune de Lecques, en remplacement du conseil municipal. Et son intervention a été sur le drapeau. En 1918, il était prisonnier de guerre en Allemagne, leur camps était établi au bord d’un canal. Le matin du 12 novembre 1918, ils étaient tous au soleil pour essayer de se réchauffer, ils ont vues arriver une vedette de la marine nationale qui remontait le canal arborant le drapeau tricolore. Ils ont compris que la guerre était finie. Pour eux, ce fut une explosion de joie et la fin d’un long cauchemar.